Après les festivals plutôt festifs d’Oga et de Kakunodate, il ne restait plus que celui de Yokote, dédié aux kamakura, des petits igloos locaux originellement conçus pour Suijin, divinité aquatique. Et en toute sincérité, j’ai pas grand-chose à raconter sur Yokote. Du coup cet article sera court.
Le festival de Yokote est avant tout contemplatif, offrant des paysages sympas avec les kamakura. Quand j’ai quitté la gare, je me suis dirigé immédiatement vers le château local. Sur ma route, j’ai pu commencer à admirer certains des kamakura ainsi que des sculptures de neige.





Le château était plutôt joli mais manquait cruellement de traductions. Au moins la vue au sommet était sympathique.




Au fur et à mesure que la nuit tombait, les kamakura s’illuminaient, permettant de repérer de loin la ‘voie lactée’ locale avec des centaines de petits igloos placés sur le bord de la rivière locale. Le château n’était pas en reste avec de superbes illuminations. J’ai pu déguster l’amazake, une des spécialités du festival, un saké doux.



Je me suis donc ensuite dirigé vers la rivière, sous le feu d’artifice de ce festival. Un feu d’artifice au succès mitigé puisque j’étais dans le sens du nuage, offrant un rendu assez moyen.

Et enfin, j’ai atteint la rivière, profitant d’un petit moment contemplatif sur la berge constellée de kamakura.






Ultime étape de cette journée, j’ai voulu goûter la spécialité locale, les Yokote yakisoba, des yakisoba accompagnés d’un œuf et de légumes vinaigrés locaux. Un peu comme les pommes d’Hirosaki, un plan est disponible à la gare, indiquant les meilleurs restaurants pour déguster cette spécialité. Je me suis décidé sur un des ‘Shitenno’, un qualificatif assez riche puisque ce terme désigne les quatre ‘rois célestes’, des guerriers de légende dans différentes mythes shinto. Bon là ce sont juste les 4 meilleurs restaurants préparant la spécialité locale, désignés par un concours annuel.
